Déclin Programmé : Quand la Transition Énergétique Sabote l’Avenir de la France
Paris, le 6 février 2024 – La consommation électrique de la France continue sa descente vertigineuse. En 2024, elle a chuté de 4 % par rapport à l’année précédente, s’établissant à un niveau alarmant de 428 TWh. Cette tendance, amorcée dès 2019, révèle un déclin systémique qui interpelle sur l’avenir industriel et énergétique de la nation.
Une consommation électrique en berne
Alors que a consommation d’électricité en 2024 s’établit selon RTE* à 449,2 TWh, soit une baisse de 6,4 % par rapport à la moyenne 2010-2019, reflet sytèmique du déclin et de la stagnation de l'économie de la France, la PPE3 alerte pourtant sur une prétendue urgence et la nécessité d’augmenter la production d'électricité. Cela justifierait des investissements massifs dans les énergies intermittentes (éolien et solaire), avec une ambition d’implantation trois fois supérieure à aujourd’hui. L’objectif serait d’ajouter environ 111 TWh pour l'éolien (terrestre et offshore) et 64 TWh pour le solaire photovoltaïque, afin d'atteindre une production totale de 640 TWh.
Un choix aberrant, d'autant plus que ces sources d'énergie dépendent des aléas climatiques et sont incapables de garantir une production stable et continue.. Derrière les annonces triomphalistes de RTE (1) vantant les exportations d’électricité ou les réductions de CO₂, la réalité est bien plus sombre. Ces chiffres traduisent un affaiblissement profond de l’économie française et une désindustrialisation accélérée.
Un Déclin Organisé ?
Trois facteurs principaux alimentent cette spirale négative :
- Désindustrialisation : La fermeture d’usines et la délocalisation massive des activités vers des pays à coûts énergétiques réduits ont drastiquement diminué la demande électrique.
- Perte de compétitivité : Une politique énergétique centrée sur les énergies renouvelables a entraîné une explosion des coûts pour les entreprises, forçant nombre d’entre elles à réduire leur production ou à s’expatrier.
- Transition énergétique coûteuse : L’investissement dans des solutions intermittentes comme l’éolien et le solaire a fragilisé le réseau, généré des surcoûts abyssaux, et mis à mal la stabilité énergétique nationale.
Des Conséquences Délétères
Le recul de la consommation électrique n’est pas sans impact. Les répercussions se font sentir à plusieurs niveaux :
- Économie : Moins de production, c’est moins d’emplois et une chute de la croissance. Les bassins industriels désertés s’enfoncent dans la crise.
- Société : La fermeture d’usines engendre chômage et précarité, sapant le tissu social local.
- Énergie : En s’engageant sur une voie où l’intermittence domine, la sécurité de l’approvisionnement électrique devient une question brûlante.
Un Appel à l’Action
"La France est en Panne : L'Électricité est au Cœur d'un Naufrage Industriel," affirme Jean-Louis Butré Président de la Fédération Environnement Durable.
Il ajoute " Face à cet effondrement, il est impératif d’agir. L’avenir énergétique et industriel de la France ne peut reposer sur des choix inefficaces et coûteux. Le gouvernement doit prendre des mesures immédiates pour protéger la compétitivité et garantir une énergie stable, abondante et abordable. La France est à un tournant. Il est encore temps d’éviter le pire, mais chaque jour compte."